Territoires et reseaux en Bretagne et Pays de la Loire a la fin de l âge du Fer (IIIe-Ier s. a.C.)
IIIE-IER S. A.C.
À la fin de l’âge du Fer, entre Manche et Atlantique, le nord-ouest de la Gaule est subdivisé en plusieurs territoires indépendants. Ceux-ci ont longtemps été considérés par les chercheurs comme fortement ruralisés et en marge des processus sociaux qui marquent le second âge du Fer et qui aboutissent à la naissance de l’État. Cette enquête archéologique témoigne, au contraire, de régions parfaitement impliquées dans ces changements, qui conduisent au développement de l’urbanisme et à la formation des cités entre le IIIe et le Ier s. a.C., suivant des modalités et des situations variées. Cette synthèse ouvre également de nouvelles perspectives quant aux facteurs d’émergence des réseaux urbains à l’extrémité occidentale de l’Europe celtique.
Éditeur : Ausonius éditions
1ére édition
Collection : Scripta Antiqua
Thème : Histoire - géographie - archéologie
Auteur(s) : Rémy Julie
Langue : Français
188 illustration(s) couleur
Sortie prévue le 12/08/2021
Prix TTC : 25,00€
EAN : 9782356134219
ISBN : 978-2-35613-421-9
Dimensions : 170 x 240 mm.
Nombre de pages : 450
À la fin de l’âge du Fer, entre Manche et Atlantique, le nord-ouest de la Gaule est subdivisé en plusieurs territoires indépendants. Ceux-ci ont longtemps été considérés par les chercheurs comme fortement ruralisés et en marge des processus sociaux qui marquent le second âge du Fer et qui aboutissent à la naissance de l’État. Cette enquête archéologique témoigne, au contraire, de régions parfaitement impliquées dans ces changements, qui conduisent au développement de l’urbanisme et à la formation des cités entre le IIIe et le Ier s. a.C., suivant des modalités et des situations variées. Cette synthèse ouvre également de nouvelles perspectives quant aux facteurs d’émergence des réseaux urbains à l’extrémité occidentale de l’Europe celtique.
À la fin de l’âge du Fer, le nord-ouest de la Gaule est subdivisé en plusieurs cités indépendantes. Entre Manche et Atlantique, huit d’entre elles ont fait l’objet d’une attention particulière dans le cadre de cette enquête archéologique, qui vise à comprendre leur organisation et le rôle joué par les différents sites d’habitats. Contrairement à ce qui a longtemps été admis par les chercheurs, cette synthèse, issue d’une thèse de doctorat, met en exergue la pleine intégration de ces régions occidentales dans les processus sociaux qui marquent la fin de l’âge du Fer en Europe celtique et qui conduisent au développement de l’urbanisme et à la formation des territoires entre le IIIe et le Ier siècles a.C. La démarche consiste en une analyse des formes et des fonctions des agglomérations, mais également en un examen des espaces à caractère religieux (sanctuaires), des sites fortifiés et des établissements aristocratiques. Ce dépouillement exhaustif permet aujourd’hui de raisonner sur les liens économiques, voire administratifs, existant entre ces divers types de sites, tout en réfléchissant à la structuration sociale des cités et à l’évolution de leurs organisations jusqu’au Haut-Empire romain.
À la fin de l’âge du Fer, le nord-ouest de la Gaule est subdivisé en plusieurs cités indépendantes. Entre Manche et Atlantique, huit d’entre elles ont fait l’objet d’une attention particulière dans le cadre de cette enquête archéologique, qui vise à comprendre leur organisation et le rôle joué par les différents sites d’habitats. Contrairement à ce qui a longtemps été admis par les chercheurs, cette synthèse, issue d’une thèse de doctorat, met en exergue la pleine intégration de ces régions occidentales dans les processus sociaux qui marquent la fin de l’âge du Fer en Europe celtique et qui conduisent au développement de l’urbanisme et à la formation des territoires entre le IIIe et le Ier siècles a.C. La démarche consiste en une analyse des formes et des fonctions des agglomérations, mais également en un examen des espaces à caractère religieux (sanctuaires), des sites fortifiés et des établissements aristocratiques. Ce dépouillement exhaustif permet aujourd’hui de raisonner sur les liens économiques, voire administratifs, existant entre ces divers types de sites, tout en réfléchissant à la structuration sociale des cités et à l’évolution de leurs organisations jusqu’au Haut-Empire romain.