Parlons travail !
Les nouvelles limites du travail et leur représentation
Ce numéro des Cahiers d’Études Germaniques examine divers aspects de la représentation du travail, en se concentrant notamment sur la porosité croissante des limites entre vie privée et vie au travail.
Éditeur : Presses universitaires de Provence
1ére édition
Revue : Cahiers d'études germaniques CEG - N° 80/2021
Thème : Sciences humaines et sociales
Sous la direction de : Colin Nicole, Teissier Catherine
Langue : Français
8 illustration(s) N&B
4 illustration(s) couleur
Paru le 27/05/2021
Prix TTC : 15,00€
EAN : 9791032003152
ISBN : 979-10-320-0315-2
Dimensions : 160 x 240 mm.
Nombre de pages : 170
Travaillons-nous pour vivre ou bien vivons-nous pour travailler ? En Allemagne comme ailleurs, on observe que ce qui était considéré dans les années 1970 comme « Normalarbeitsverhältnis », c’est-à-dire « forme d’emploi normale » s’est profondément transformé ces dernières décennies. La recherche étudie depuis, sous le titre de « déconstructions du travail », le phénomène de dérégulation croissante des limites traditionnelles entre vie professionnelle et vie privée : des conditions de travail structurées de manière rigide se trouvent remises en question, et des limites qui étaient jusqu’ici tracées entre travail, loisirs, vie privée deviennent plus souples voire poreuses ou disparaissent. Sur la base de ces observations, ce numéro examine divers aspects de la discursivisation et de la représentation du travail, en se concentrant notamment sur les phénomènes de dissolution des frontières et de dérégulation du travail, ainsi que sur la compensation d’un manque d’accumulation de capital économique. La première partie aborde le travail en art et en littérature, en se concentrant sur le phénomène d’auto-optimisation et les éventuels contre-discours. La deuxième partie s’intéresse à différentes formes de représentation du travail, entre mise en scène consciente et reflet implicite des discours dominants.
Le volume rassemble des contributions autour de la question des nouvelles limites du travail. Ce qui était considéré comme « forme d’emploi normale » s’est transformé. La « déconstruction du travail » se rapporte au phénomène de dérégulation des limites traditionnelles entre vie professionnelle et vie. Les limites entre travail, loisirs, vie privée deviennent plus souples ou disparaissent. Sur la base de ces observations, ce numéro examine divers aspects de la discursivisation et de la représentation du travail, en se concentrant sur la dissolution de ces limites définissant sa place dans nos vies.