L’Université française entre autonomie et centralisme
des années 1950 aux années 1970
L’auteur revient sur les modalités d’application de la loi Faure de 1968 dans les universités françaises jusqu’au milieu des années 1970, non sans avoir rappelé au préalable, les caractéristiques de l’enseignement supérieur français avant 1968
Éditeur : Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques
1ére édition
Collection : CTHS Histoire, 67
Thème : Histoire - géographie - archéologie
Langue : Français
Paru le 25/01/2022
Prix TTC : 32,00€
EAN : 9782735509386
ISBN : 978-2-7355-0938-6
Dimensions : 150x220 mm.
Nombre de pages : 336
Edgar Faure aurait dit que la France est toujours en retard d’une réforme et en avance d’une révolution. Si le propos peut sembler discutable, les compétences de ce ministre de l’Éducation nationale du général de Gaulle ne sont plus à prouver. Il n’a pas eu à gérer la crise de mai 1968, mais ses lendemains délicats avec la mission qui lui a été confiée de réformer l’enseignement supérieur français. Le ministre remit au goût du jour le principe d’« autonomie des universités » avancé par les réformateurs de la IIIe République, et intégra tout aussi habilement à son projet de loi les concepts de « participation » et de « pluridisciplinarité » mis en avant par certains de ses contemporains. Edgar Faure est nommé en juillet 1968 et la loi est promulguée en novembre après un vote à l’unanimité… Bien que ce texte présente des faiblesses, il reste encore de nos jours la ligne d’horizon de tout projet de réforme de l’enseignement supérieur français. Aussi, il nous a semblé qu’une étude destinée à réévaluer la place de cette loi dans l’évolution du système universitaire pouvait être utile à une époque où les questions de formation, d’innovation, d’inégalités devant l’éducation sont, plus que jamais, d’actualité.
Cet ouvrage issu d’une thèse de doctorat soutenu en décembre 2016 sous la direction de Jean-Noël Luc et d’Emmanuelle Picard a pour ambition d’approfondir la réflexion sur l’autonomie des universités en France. À travers le regard de l’historien, l’auteur revient sur les modalités d’application de la loi Faure de 1968 dans trois universités françaises (universités Paris VII, de Picardie et Rennes I) jusqu’au milieu des années 1970, non sans avoir rappelé au préalable, les caractéristiques de l’enseignement supérieur français avant 1968. Aussi, une étude destinée à réévaluer la place de cette loi dans l’évolution du système universitaire paraît utile à une époque où les questions de formation, d’innovation, d’inégalités devant l’éducation sont, plus que jamais, d’actualité