L’expérience du temps dans les récits de fiction contemporains
« Non la langue littéraire n’est pas morte ! » À partir d’un vaste corpus de récits d’écrivains modernes et contemporains, Cécile Narjoux s’est penchée sur l’actualité et la vivacité de la notion de « langue littéraire », réputée morte ou disparue depuis Flaubert, dans ces fictions contemporaines.
Éditeur : Éditions universitaires de Dijon
1ére édition
Collection : Langages
Thème : Lettres - linguistique
Auteur(s) : Narjoux Cécile
Langue : Français
Paru le 09/03/2022
Prix TTC : 30,00€
EAN : 9782364414259
ISBN : 978-2-36441-425-9
Dimensions : 150x230 mm.
Nombre de pages : 460
« Non la langue littéraire n’est pas morte ! » À partir d’un vaste corpus de récits d’écrivains modernes et contemporains, Cécile Narjoux s’est penchée sur l’actualité et la vivacité de la notion de « langue littéraire », réputée morte ou disparue depuis Flaubert, dans ces fictions contemporaines. L’examen dans ces œuvres de quatre grands pôles langagiers – les temps verbaux, la phrase, le lexique et l’énonciation – révèle l’influence formelle des écritures du XXe siècle sur ces écritures de notre nouveau siècle, qui renouvellent donc le réservoir formel de la langue littéraire, et permettent de l’envisager comme inépuisable. Le récit de fiction contemporain donne ainsi à lire une double expérience du temps : expérience du temps dans la langue (la mémoire des formes passées) et expérience du temps par la langue (d’où procède la mise en fiction) et c’est à un voyage dans le temps littéraire au travers de ses choix formels qu’il convie le lecteur.
« Non la langue littéraire n’est pas morte ! » Elle révèle même une vitalité insoupçonnée. C’est ce que montre Cécile Narjoux dans cette étude, en prenant appui sur un vaste corpus de récits de fiction contemporains, et en examinant l’influence des modèles d’écriture récents du XXe siècle sur ces écritures de notre nouveau siècle. Au travers des formes langagières, c’est à une belle invitation au voyage dans le temps littéraire des œuvres, au travers de leurs choix formels, singuliers autant que collectifs, que nous sommes conviés.