
Les élites de cour de Constantinople (450-610). Une approche prosopographique des relations de pouvoir
L’histoire politique de l’Empire romain d’Orient au temps de Justinien est d’ordinaire illustrée par quelques souverains à la postérité contrastée. Cet ouvrage étudie l’envers du décor de la cour de Constantinople entre 450 et 610, à la charnière de l’Antiquité et du Moyen Âge.
Éditeur : Ausonius éditions
1ére édition
Collection : Scripta Antiqua 155
Thème : Histoire - géographie - archéologie
Auteur(s) : Puech Vincent
Langue : Français
Paru le 10/05/2022
Prix TTC : 25,00€
EAN : 9782356134752
Dimensions : 170x240 mm.
Nombre de pages : 334
L’histoire politique de l’Empire romain d’Orient au temps de Justinien (527-565) est d’ordinaire illustrée par quelquessouverains à la postérité contrastée. Cet ouvrage étudie l’envers du décor de la cour de Constantinople entre 450 et 610,à l’époque où elle acquiert son existence propre. Il conduit donc du règne de Marcien, le promoteur du concile deChalcédoine (451), à celui de Phocas, que l’on peut tenir pour le dernier empereur antique. Il repose sur uneprosopographie des élites de cour connues pour leurs relations politiques avec les empereurs, mais aussi pour leursliens familiaux, leurs origines géographiques et leurs orientations religieuses. Au sujet des individus répondant à cescritères, il discute le détail des carrières, en particulier vis-à-vis des notices de la Prosopography of the Later Roman Empire.La question est abordée de manière chronologique, selon la succession des règnes impériaux, qui ont chacun valeur detest pour la configuration des élites de cour. L’origine géographique et l’orientation religieuse de ces élites font apparaîtredes groupes dominants et présentant une cohérence liée à ces deux facteurs. Les Balkans, l’Asie Mineure, le Proche-Orient et l’Égypte, tout comme le chalcédonisme et le monophysisme, occupent ainsi la scène des luttes de pouvoir dontla cour est le théâtre. Les solidarités familiales jouent un rôle longtemps sous-estimé et assez comparable à leur placedans l’histoire postérieure de Byzance. Des révoltes récurrentes invoquèrent souvent la légitimité des empereursprécédents. Mais ces contestations furent plus dangereuses dans les provinces que dans la capitale, et finalement peumenaçantes pour le pouvoir impérial, sauf au début du VIIe siècle. Si le personnel politique se renouvela fréquemment, ilexista aussi une permanence de certaines factions à la cour de Constantinople, qui acquit dans cette période une formede stabilité. Le visage de la cour protobyzantine contribue ainsi à la connaissance de la culture politique européenne.
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