Le champ patrimonial et sa fabrique urbaine en Asie du Sud-Est
Lieux d’inscription des sociétés humaines dans la durée, les villes présentent aussi ce paradoxe d’être dans la modernité lieu du changement. Siège de plusieurs villes historiques vivantes (classées pour certaines au patrimoine mondial de l’UNESCO) aujourd’hui exposées à l’effacement des traces résultant des transitions urbaines, l’Asie du Sud-Est présente un contexte adéquat pour mener une réflexion sur la constitution du champ patrimonial dans ses dimensions territoriale et urbaine.
Éditeur : Presses universitaires de Provence
1ére édition
Revue : Moussons - N° 36/2020
Thème : Sciences humaines et sociales
Sous la direction de : Esposito-Andujar Adèle, Goldblum Charles, Lancret Nathalie
Langue : Français
10 illustration(s) N&B
23 illustration(s) couleur
Paru le 26/11/2020
Prix TTC : 20,00€
EAN : 9791032002865
ISBN : 978-2-37924-0286-5
Dimensions : 160x240 mm.
Nombre de pages : 260
Lieux d’inscription des sociétés humaines dans la durée, les villes présentent aussi ce paradoxe d’être, dans la modernité, lieu et vecteur du changement. À cet égard, l’idée de protection du « patrimoine urbain » entretient une relation complexe avec les forces de transformation, voire de destruction, qui agitent les villes contemporaines. Concernant l’Asie du Sud-Est, c’est d’abord sous les auspices de l’archéologie et de la monumentalité que les objets et espaces bâtis ont été sélectivement reconnus comme patrimoine. Cependant, depuis les années 1980, le domaine relatif au patrimoine bâti s’est ouvert aux centres anciens des villes vivantes et, plus récemment, à la dimension villageoise et paysagère des territoires environnant les grands sites archéologiques. En phase avec l’évolution des conceptions du patrimoine promues par l’UNESCO et à la faveur des politiques de mise en valeur touristique des territoires, la diffusion des conceptions et des pratiques du patrimoine à l’échelle de l’Asie du Sud-Est se traduit par la mise en place de nouveaux dispositifs institutionnels, techniques, langagiers aussi – objets de débats sur fond d’effacement des traces des centres et sites historiques au profit des transitions urbaines. L’Asie du Sud-Est présente ainsi un contexte particulièrement approprié pour mener une réflexion sur la constitution du champ patrimonial dans ses dimensions territoriale et urbaine, ses tendances et ses tensions, sans négliger ses ambiguïtés. Tel est l’objet des six articles composant le présent numéro, ceux-ci gravitant autour des thèmes suivants : Le patrimoine en situation de projet ; Les mots du patrimoine à l’épreuve de la traduction ; Acteurs, « passeurs » et démarches participatives.
Lieux d’inscription des sociétés humaines dans la durée, les villes présentent aussi ce paradoxe d’être dans la modernité lieu de changement et vecteur du changement. À cet égard, l’idée de protection du « patrimoine urbain » entretient une relation complexe avec les forces de transformation, voire de destruction, qui agitent les villes contemporaines. Siège de plusieurs villes historiques vivantes (classées pour certaines au patrimoine mondial de l’UNESCO) et aujourd’hui marquées par l’effacement des traces résultant des transitions urbaines, l’Asie du Sud-Est présente un contexte particulièrement approprié pour mener une réflexion sur la constitution du champ patrimonial dans ses dimensions territoriale et urbaine. Tel est l’objet des six articles composant le présent numéro, ceux-ci gravitant autour de trois thèmes : les projets, les mots, les acteurs.