L’Asie mineure occidentale au IIIe siècle
Le long iiie siècle a.C. est un pont entre un monde issu des conquêtes
d’Alexandre et l’arrivée des Romains sur la scène « internationale ». La partie occidentale de l’Asie Mineure est alors une région où les monarchies naissantes tentent de consolider leurs territoires. Elles développent avec les cités grecques des relations et l’on assiste à un épanouissement de la vie civique : constructions, inscriptions, monnayage connaissent alors une véritable efflorescence.
Des dynamiques plus profondes voient les sociétés de la région se transformer sous l’effet de nouvelles normes culturelles et institutionnelles que l’on ne peut plus résumer à un simple processus d’hellénisation. L’ouvrage propose un florilège de recherches actuelles sur ces questions.
Éditeur : Ausonius éditions
1ére édition
Collection : Mémoires
Thème : Histoire - géographie - archéologie
Sous la direction de : Brun Patrice, Capdetrey Laurent
Langue :
100 illustration(s) N&B
70 illustration(s) couleur
Paru le 08/07/2021
Prix TTC : 50,00€
EAN : 9782356133724
ISBN : 978-2-35613-372-4
Dimensions : 220x280 mm.
Nombre de pages : 410
Le « long IIIe siècle » a.C. est un pont entre un monde issu des conquêtes d’Alexandre et l’arrivée des Romains sur la scène « internationale » (ca 334-188 a.C.). La partie occidentale de l’Asie Mineure est alors une région où les monarchies naissantes, issues du démembrement de l’empire d’Alexandre par ses successeurs, tentent de consolider les territoires qu’elles se sont constitués. Il s’agit essentiellement des Séleucides et des Lagides, pour lesquels cette région est un front disputé. Y maintenir ses positions, en gagner de nouvelles, les administrer, en percevoir des revenus, les développer, les défendre nécessite pour les dynastes et les rois hellénistiques de nouer avec les cités grecques des relations qui ne soient pas de pure domination politique et militaire. Sur ce plan, l’Asie Mineure constitue aussi le laboratoire le mieux documenté du monde hellénistique par les sources à notre disposition. Au IIIe siècle, sa frange occidentale est intégralement couverte par un chapelet de cités grecques, qui sont de mieux en mieux connues par une documentation qui ne cesse de s’accroître. Elle montre un épanouissement de la vie civique dans des cités anciennes, encouragé par les nouvelles conditions géopolitiques : constructions monumentales dans le cadre d’un urbanisme renouvelé, inscriptions, monnayage connaissent alors une véritable efflorescence.
Des dynamiques plus profondes voient les sociétés de la région se transformer sous l’effet de nouvelles normes culturelles et institutionnelles que l’on ne peut plus résumer, comme on le faisait il y a quelques décennies, en un simple processus d’hellénisation. Issu d’un colloque international tenu à l’université Bordeaux Montaigne, l’ouvrage propose un florilège de recherches actuelles et souvent inédites sur ces questions. Réunissant les contributions de 25 spécialistes de l’Asie Mineure, archéologues, historiens – épigraphistes ou numismates, il offre un état des lieux qui dépasse les frontières disciplinaires.
Le « long IIIe siècle » a.C. est un pont entre un monde issu des conquêtes d’Alexandre et l’arrivée des Romains sur la scène « internationale » (ca 334-188 a.C.). La partie occidentale de l’Asie Mineure est alors une région où les monarchies naissantes, issues du démembrement de l’empire d’Alexandre par ses successeurs, tentent de consolider les territoires qu’elles se sont constitués. Il s’agit essentiellement des Séleucides et des Lagides, pour lesquels cette région est un front disputé. Y maintenir ses positions, en gagner de nouvelles, les administrer, en percevoir des revenus, les développer, les défendre nécessite pour les dynastes et les rois hellénistiques de nouer avec les cités grecques des relations qui ne soient pas de pure domination politique et militaire. Sur ce plan, l’Asie Mineure constitue aussi le laboratoire le mieux documenté du monde hellénistique par les sources à notre disposition. Au IIIe siècle, sa frange occidentale est intégralement couverte par un chapelet de cités grecques, qui sont de mieux en mieux connues par une documentation qui ne cesse de s’accroître. Elle montre un épanouissement de la vie civique dans des cités anciennes, encouragé par les nouvelles conditions géopolitiques : constructions monumentales dans le cadre d’un urbanisme renouvelé, inscriptions, monnayage connaissent alors une véritable efflorescence.
Des dynamiques plus profondes voient les sociétés de la région se transformer sous l’effet de nouvelles normes culturelles et institutionnelles que l’on ne peut plus résumer, comme on le faisait il y a quelques décennies, en un simple processus d’hellénisation. Issu d’un colloque international tenu à l’université Bordeaux Montaigne, l’ouvrage propose un florilège de recherches actuelles et souvent inédites sur ces questions. Réunissant les contributions de 25 spécialistes de l’Asie Mineure, archéologues, historiens – épigraphistes ou numismates, il offre un état des lieux qui dépasse les frontières disciplinaires.