La Commune de 1871
Un essai qui propose de revenir sur la persistance d’une mémoire clivante et lance un appel à enseigner la Commune qui lègue à l’avenir un faisceau d’idéaux qui, s’ils furent momentanément réprimés, ont nourri une alternative qui résonne encore aujourd’hui dans notre monde saisi par le doute.
Éditeur : Éditions universitaires de Dijon
1ére édition
Collection : Essais
Thème : Histoire - géographie - archéologie
Auteur(s) : Gacon Stéphane
Langue : Français
Paru le 25/11/2021
Prix TTC : 8,00€
EAN : 9782364414198
ISBN : 978-2-36441-419-8
Dimensions : 105 x 175 mm.
Nombre de pages : 85
Le cent cinquantième anniversaire de la Commune a été l’occasion de nombreuses célébrations militantes et de quelques commémorations officielles, en particulier dans les villes qui connurent des Communes en 1871. Par contraste les commémorations nationales furent maigres et nous avons surtout assisté à un spectaculaire carambolage entre la Commune et le bicentenaire de la mort de Napoléon. Cependant, la difficulté à inscrire la Commune dans la mémoire collective est très ancienne et ne s’explique pas seulement par le retour d’un récit national exaltant les « grands hommes ».
Cet essai propose de revenir sur la persistance d’une mémoire clivante et lance un appel à enseigner la Commune. Dès l’origine la République a fait silence sur l’événement et l’émergence d’un récit admis par tous a eu du mal à émerger. Pourtant, les historiens ont montré que l’insurrection ne fut pas limitée à Paris, qu’elle a fait la promotion d’une république démocratique et sociale audacieuse et qu’elle correspond à un moment majeur de l’histoire de France dont l’écho fut mondial. La Commune lègue à l’avenir un faisceau d’idéaux qui, s’ils furent momentanément réprimés, ont nourri une alternative qui résonne encore aujourd’hui dans notre monde saisi par le doute.
Le 150ème anniversaire de la Commune de Paris a été l’occasion d’une intense activité éditoriale qui a souligné l’importance historique de l’événement. Au-delà des habituels ouvrages militants, les travaux les plus récents ont permis de mieux comprendre que la Commune fut un événement à dimension nationale et qu’elle fut une formidable expérience de démocratie directe dont l’écho fut mondial. Cet ouvrage s’interroge sur le rapport entre mémoire et histoire et sur la manière dont la Commune, peut encore « parler » à une société comme la nôtre dont le désarroi politique est patent. Il propose de revenir sur la persistance d’une mémoire clivante et lance un appel à enseigner la Commune qui lègue à l’avenir un faisceau d’idéaux qui, s’ils furent momentanément réprimés, ont nourri une alternative qui résonne encore aujourd’hui dans notre monde saisi par le doute.