
La Chine, les Chinois et l’Asie du Sud-Est
Etude historique courant depuis le début de notre ère jusqu’à nos jours sur les relations complexes de l’empire chinois avec ses vassaux et tributaire d’Asie du Sud-Est, devenus des voisins, ainsi qu’avec les communautés chinoises nombreuses et actives économiquement établis depuis des siècles dans ces mêmes pays.
Éditeur :
1ére édition
Collection : Études Asie
Thème : Histoire - géographie - archéologie
Auteur(s) : Richer Philippe
Langue : Français
3 illustration(s) couleur
Paru le 07/01/2021
Prix TTC : 22,00€
EAN : 9782846545587
ISBN : 978-2-84654-558-7
Dimensions : 158x240 mm.
Nombre de pages : 232
Dès la dynastie des Han, qui conquit le Tonkin et l’Annam et, tout au cours des siècles suivant, un système de rapports s’établit entre le centre et ses confins que l’Occident qualifie volontiers de « tributaire ». Un concept que la bureaucratie confucéenne n’avait pas de mot pour le définir et qui, à ses yeux, traduisait « une institution complexe en elle-même et distincte des autres institutions de la société ». Les États du Sud-Est asiatique ne sont pas étrangers à l’empire, dans le cadre d’une « relation tributaire » qui était la seule normale.
Les relations entre l’empire du Milieu et le Nanyang – communément nommé Asie du Sud-Est depuis la deuxième guerre mondiale – remontent à la nuit des temps historiques. Dès la dynastie des Han, qui conquit le Tonkin et l’Annam et, tout au cours des siècles suivant, un système de rapports s’établit entre le centre et ses confins que l’Occident qualifie volontiers de « tributaire ». Un concept que la bureaucratie confucéenne n’avait pas de mot pour le définir et qui, à ses yeux, traduisait « une institution complexe en elle-même et distincte des autres institutions de la société ». Les États du Sud-Est asiatique ne sont pas étrangers à l’empire, dans le cadre d’une « relation tributaire » qui était la seule normale.