
Jacques Perrin-Fayolle, architecte de l’enseignement supérieur dans la Métropole de Lyon
Richement illustré, ce beau livre d’histoire de l’architecture étudie l’œuvre de Jacques Perrin-Fayolle (1920-1990), architecte majeur de la région lyonnaise, auteur notamment du campus de La Doua à Villeurbanne et de la bibliothèque de la Part-Dieu.
Éditeur :
1ére édition
Collection : Hors collection
Thème : Arts - esthétique
Auteur(s) : Dufieux Philippe
Langue : Français
100 illustration(s) N&B
100 illustration(s) couleur
Paru le 26/11/2020
Prix TTC : 29,00€
EAN : 9782729712303
ISBN : 978-2-7297-1230-3
Dimensions : 220x280 mm.
Nombre de pages : 272
Richement illustré, cet ouvrage apporte une contribution inédite à l’histoire de l’architecture à travers l’étude de l’œuvre de Jacques Perrin-Fayolle (1920-1990), figure majeure de la seconde moitié du XXe siècle dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, notamment dans le domaine de l’enseignement supérieur. Il est en effet l’auteur du campus de La Doua à Villeurbanne, dont l’INSA, de l’École centrale de Lyon à Écully ou de l’École nationale des travaux publics de l’État à Vaulx-en-Velin. Cet ouvrage retrace la formation et la carrière de l’architecte, depuis l’École régionale d’architecture de Lyon jusqu’au Grand prix de Rome 1950, ses voyages au cours des décennies 1940-1970 et les domaines dans lesquels il s’est particulièrement illustré : urbanisme, logement, équipements culturels (bibliothèque municipale de la Part-Dieu) ou architecture hospitalière. Il n’existe à ce jour aucune synthèse sur l’architecture lyonnaise de l’après Seconde Guerre mondiale ; cet ouvrage s’annonce donc comme un jalon important de l’histoire de l’architecture.
Architecte majeur des Trente Glorieuses, Jacques Perrin-Fayolle (1920-1990) a façonné le paysage urbain de la région lyonnaise, signant notamment le campus de la Doua, la bibliothèque de la Part-Dieu ou encore l’hôpital cardiologique Louis-Pradel. Deux décennies durant, de 1950 à 1970, le nom de Perrin-Fayolle se confond avec les grands programmes architecturaux de l’enseignement supérieur de la région lyonnaise, qu’il s’agisse de l’Institut national des sciences appliquées et de la nouvelle faculté des sciences à Villeurbanne, de l’École centrale de Lyon à Écully ou de l’École nationale des travaux publics de l’État à Vaulx-en-Velin. Il imprime à ces grands équipements une modernité internationale élaborée à l’aune de ses nombreux voyages. Cette étude souligne en particulier combien la culture urbaine et constructive de Perrin-Fayolle constitue le fil conducteur de son travail, dans un jeu de correspondances qui forgera un ensemble de constructions d’une rare cohérence. Mais cet ouvrage fait bien plus que restituer le parcours d’un architecte ; il retrace l’édification patiente d’un œuvre qui a fait de la métropole de Lyon un observatoire privilégié des profondes mutations culturelles, architecturales, urbanistiques et techniques des années 1950-1970.
Philippe Dufieux est professeur d’histoire de l’architecture à l’École nationale supérieure d’architecture de Lyon. Au sein du laboratoire Lyon architecture urbanisme recherche (LAURE / EVS, UMR 5600), il est responsable de l’axe patrimoine et durabilité, dédié en particulier aux problématiques de mutabilité de l’architecture du XXe siècle. Il dirige également le réseau « Architecture, patrimoine et création », habilité par le ministère de la Culture. Ses travaux portent sur l’histoire de l’art et de l’architecture aux XIXe et XXe siècles. Il est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages parmi lesquels Antoine-Marie Chenavard (1787-1883) : architecte lyonnais (Presses universitaires de Rennes, 2016), René Gagès : la permanence de la modernité (Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement de Haute-Savoie, 2017) et L’Art de Lyon avec Jean-Christophe Stuccilli (Place des Victoires, 2017).