Sciences, techniques, pouvoirs et sociétés du XVe au XVIIIe siècle
Angleterre, France, Pays-Bas/Provinces-Unies et péninsule Italienne
Le progrès technique moderne est le fruit de la rencontre entre une « révolution scientifique » à l’oeuvre à partir du XVIe siècle et la structuration administrative et étatique d’une gestion du territoire : celui d’un dialogue entre science(s) et pouvoir(s).
Éditeur : Sorbonne université Presses
1ére édition
Revue : AHMUF - N° 41/2021
Thème : Histoire - géographie - archéologie
Langue : Français
Paru le 14/02/2023
Prix TTC : 15,00€
EAN : 9791023107128
ISBN : 979-10-231-0712-8
Dimensions : 145x210 mm.
Nombre de pages : 170
Le progrès technique est-il issu du seul esprit de scientifiques, ou le résultat d’un encouragement politique ? La « révolution scientifique » à l’œuvre entre le XVIe et le XVIIIe siècle donne lieu à un foisonnement sans précédent d’innovations scientifiques et techniques ; nombre d’entre elles, néanmoins, répondent à des besoins sociopolitiques clairement exprimés et mettent en scène non la soumission des un(e)s aux autres, mais bien l’introduction d’un fructueux dialogue entre science(s) et pouvoir(s).
Le présent ouvrage offre en partage les résultats de recherches inédites dans le domaine de l’histoire des sciences. Il propose des mises au point historiographiques (concernant les grands champs historiques qu’ont constitué le constructivisme, le positivisme, la révolution scientifique) et des études originales et variées sur des thèmes encore peu explorés : débats autour de l’attraction magnétique, sécularisation des sciences, naissance de la médecine du travail, territorialisation des connaissances techniques, intervention royale dans la recherche d’une méthode de calcul des longitudes, ingénierie des aménagements portuaires. Se dessine ainsi une histoire des sciences dynamique, qui se démarque de la seule étude des découvertes ou inventions spectaculaires, au profit d’une mise en valeur circonstanciée du poids des expérimentations, des progrès techniques, mais aussi des encouragements politiques dans la construction des savoirs à l’époque moderne.
Le progrès technique est-il issu du seul esprit de scientifiques, ou le résultat d’un encouragement politique ? La « révolution scientifique » à l’œuvre entre le XVIe et le XVIIIe siècle donne lieu à un foisonnement sans précédent d’innovations scientifiques et techniques, mettant en scène un fructueux dialogue entre science(s) et pouvoir(s). L’ouvrage propose des mises au point historiographiques sur des thèmes encore peu explorés : débats autour de l’attraction magnétique, naissance de la médecine du travail, intervention royale dans la recherche d’une méthode de calcul des longitudes, ingénierie des aménagements portuaires…